28 octobre 2009

Soutien au 76 rue Gabriel Péri, 93200 St Denis

Au numéro 76 de la rue, il y a un pâté de maisons en ruine, bardé d’écriteaux pour la régularisation de travailleurs sans papiers ; un lieu habité depuis plus de dix ans par des familles qui, en majorité, fuyaient la guerre en Côte d’Ivoire.

Rue Gabriel Péri, à Saint-Denis ( Île-de-France), on peut voir de nombreux commerces et des habitations populaires au bord d’une chaussée où les passants circulent comme sur une voie piétonne, sans vraiment prêter attention à ce combat qui se mène tout prêt ; un combat contre l’insalubrité, le saturnisme dans des habitations indécentes, aux murs fissurés, aux planchers affaissés, aux installations électriques incendiaires.

Jusque-là, neuf familles avaient été relogées par la préfecture, quant aux autres, elles devaient se contenter d’attendre, mais plutôt que de patienter dans la passivité à guetter un miracle des administrations, les résidents du 76 Gabriel Péri se sont constitués en collectif pour faire valoir leur droit au relogement http://www.76peri.wordpress.com/, après huit à dix ans de présence sur le sol français et autant de temps à braver des jobs clandestins.

Cognant à toutes les portes, le collectif 76 interpelle médias et politiques pour que la condition de ses familles soit mise au premier plan de l’actualité dionysienne.

Première victoire : le 3 décembre 2008, Tiken Jah Fakoly http://www.tikenjah.net/, la star africaine du reggae exilée entre Mali et France, vient publiquement soutenir la quarantaine de familles demandant des logements dignes. Deuxième victoire : le 21 janvier de cette année avec une manifestation devant la mairie de Saint-Denis. Troisième victoire : le 23 janvier, Didier Paillard, le Maire de Saint-Denis se rend au 76. Quatrième victoire : le 6 mars, Nacer Meddah, le préfet de Seine-Saint-Denis, reçoit des membres du collectif et promet de traiter cette affaire en priorité.

Néanmoins, à part quelques travaux consentis au moi de mai pour désembourber les demeures en déliquescence des peintures de plomb toxiques, rien n’est vraiment fait. La mobilisation prend alors une autre ampleur et pour être pris au sérieux, le 7 octobre, onze membres du collectif 76 entrent en « grève de la faim pour que l’État respecte ses engagements ».


Le 18 octobre, sous la houlette d’Alain Bertho auteur de Le temps des émeutes, et professeur d’anthropologie à l’université Paris 8, www.mediapart.fr/club/blog/alain-bertho, de Corinne Angelini, et de bien d'autres membre du comité de soutien du 76, s’organise un concert de soutien dans la salle Ligne 13 au 12, place de la Résistance à Saint-Denis, avec Zora www.myspace.com/zoramusic, Rost www.myspace.com/rostofficiel, La compagnie jolie môme http://www.cie-joliemome.org/, Layonne www.myspace.com/layone7 et Chant d’encre http://www.myspace.chantdencre/.

Picaflore scande sa Lettre à la France, tandis que le sucre lit le texte Nous autres* du slammeur Luigi:

*NOUS AUTRES

Nous autres

Nés de la cendre

Enfantés dans la fiente

Traités chaque jour de la sorte

Nous autres

Plantés de force au sein d'une terre avortée

Qui nous a appris à bomber le torse

Nous autres

Écrasés consciemment

Le béton qui nous entoure pourri et nous ronge patiemment

Parce qu'on s'en nourrit

Nous autres

Abrutis par nos clichés

Envoyés paître

Jouant sur le paraître donc condamnés à tricher

Nous autres

Déballant nos opinions

Attablés tels des ogres face à des grecs sans oignons

Savourant sa graisse

Sirotant nos sodas

On vocifère sur nos pertes, les mots dits, les peines et les mandats

Donc venez nous rejoindre si vous voulez mourir

Car, hormis nos peurs, nul n'est venu rallier nos rires

On se frappe pour notre bien

On se hait et c'est pour ça qu'on s'associe

De toute façon on ne se doit rien

Or on s'aime aussi sûr qu'on se déprécie

On est cloués au sol et on s'en tape de toucher les cieux

Nous autres

Ce sont nos semblables qui nous insultent le mieux

Où qu'on aille c'est le désordre

Parce qu'on crie comme des chiens et qu'on aboie tels des hommes

Les vrais savent qu'il n'y a que des faux

Tous foutus en cage, enfermés tels des fauves

Abreuvés de rage par les pies d'une vie bâtarde

Nous autres

Nous connaissons quatre sages

C'est "fermes ta gueule", "n'écoutes rien", "baisses tes yeux" et "tiens ta garde"

On ne peut se fier au chant des sirènes

Elles simulent notre lâcheté

Nous fait ramper

Nous autres

Explosés sur leurs remparts

Condamnés à faire chier le système jusqu'à ce qu'il daigne nous achever

Et, quand on demande que la mort soit sans douleur,

Nous n'implorons que l'amour car lui seul peut nous en vouloir

"Allons enfants des apatrides

Le jour de choir est arrivé"

Voila ce qu'on nous suggère et on nous taxe de racistes

Donc, si Dieu existe, on peut dire qu'il exagère

La société nous fait payer la prose

Re-mates toi la séquence

On a tellement bouffé ses causes qu'on en est devenu la conséquence

Car, nous autres, on nous vomit

On nous avale pour mieux nous recracher

Nous autres

On vit la nuit

En deuil d'un sommeil qu'on nous a arraché

On se pose tant de questions que nos larmes deviennent des cernes

Alors qu'il n'y a qu'une seule réponse

Je suis peut-être pas intégré mais je suis français et je t'emmerde

Ne t'amuses pas à nous comparer

On n’a rien en commun

Parce qu'on est pire que des monstres

Nous autres

On est des êtres humains

On a tellement bouffé le trottoir que même nos cœurs sont décharnés

Regardes bien

Nos villes ne sont plus des dortoirs mais des charniers

Nous autres

Il n'y a que ta connerie qui nous embrasse

Donc comprends que l'on s'embrase lorsque tu nous appelles : "vous autres".




La bonne humeur embaume le concert qui se déroule dans une atmosphère de fête, car la veille, régularisations et relogements ont été verbalement accordées, levant ainsi le jeûne des grévistes, et menant à la plus grande des victoires : le droit d’exister.








27 octobre 2009

Electro Deluxe invite Gaël Faye

C'est un jour de pluie, un jour d'automne... Je suis invité par le groupe ELECTRO DELUXE pour un concert au Théâtre de Caen dans le cadre du festival NORDIK IMPAKT. Pour la première fois j'ai pu interpréter en live le morceau "LET'S GO TO WORK" avec James Copley. Titre qui sera présent sur le prochain album du groupe. A suivre...






Voici l'affiche:
Thomas Faure: saxophones
Jérémie Coke: basse
Gaël Cadoux: claviers
Arnaud Renaville: batterie
Guillaume Poncelet: trompette
James Copley: chant
Gaël Faye: rap

Voici la biographie du groupe:

Le projet Electro Deluxe ? Un jazz-funk hybride, impulsé par le groove et le hip-hop, projeté dans la quatrième dimension électronique. À la croisée de Herbie Hancock, Buckshot LeFonque et Meshell Ndegeocello, les musiciens exposent une vision originale du jazz. Intelligente, vivace et contrastée.

http://www.myspace.com/electrodeluxe


























23 octobre 2009

JE VIS - Notre premier clip!



Le clip réalisé par Yuyumi, www.yuyumico.com, une petite boîte de production qui fait des miracles avec trois bouts de ficelles, clôture un travail d’écriture qui remonte à février 2008.

L’enregistrement

Après avoir tâté une instru du compositeur Fabiolitto (www.myspace.com/fabiolitto) nous avons finalement choisi la contrebasse, le piano et le rhodes de Guillaume Poncelet (www.myspace.com/guillaumeponcelet) ; nous voulions une ambiance épurée pour permettre de mieux appréhender le texte et l’univers du morceau. Ça, c’est toujours en 2008, à l’époque, nous voulions tellement faire vivre notre musique, que nous pensions boucler l’album en un week-end ! Un week-end !

Si la contrebasse est le fruit d’un plug-in de l’ordinateur de Guillaume, la douceur du piano découle de la sensibilité de son toucher et d’une requête : il nous demande de rapper notre texte en live pendant que l’ingénieur son, Cyril Harisson, l’enregistre. L’atmosphère est intimiste, et nous posons des voix témoins pour que Guillaume puisse jouer en fonction des différentes intonations et intentions de nos voix : il est à son piano, un casque aux oreilles, dans une pièce avec un écho léger et nous, depuis la cabine d’enregistrement, nous rappons en le regardant à travers une vitre. Moment de magie !

Pour accompagner le piano, Guillaume utilise le rhodes en mettant l’accent sur la machination de l’instrument : il demande à ce qu’on ouvre le capot et qu’un micro prenne le son des tines quand il parcourt le clavier. Nous sommes abasourdis par le résultat, c’est comme un nappe de notes et de sons inattendus qui aèrent la mélodie : nous kiffons, non, nous sur-kiffons !

Le clip

À l’heure de l’écriture, on ne se pose jamais la question du clip et c’est un tort, car quand le synopsis pointe le bout de son nez, émergent très souvent des idées et un budget qu’une petite autoproduction comme la nôtre s’interdit de renifler.

Je vis c’est l’histoire de deux frères qui vivent entre l’Afrique et l’exil ; résidants en France, pour nous l’exil n’est pas trop compliqué à restituer, par contre pour ce qui est de l’Afrique, il est clair que même si on a de la famille pour nous accueillir, le billet (pour Bujumbura, Kigali, Douala ou Yaoundé), les repérages, le matériel, les autorisations, en résumé le tarif du déplacement, constitue, en plus de l’énergie, un coût que même une major aurait du mal à valider (par les temps qui courent !).

À l’écoute, le morceau fait très souvent mouche, il est plébiscité pour ce qu’il colporte, un « quelque chose » difficile à cerner pour nous, car les avis divergent de manières, somme toute, inopinées : « c’est doux comme morceau ! », « sympa, l’ambiance jazz ! », « jolis textes ! », « c’est quoi MTN ? », « c’est du rap, ça ? »



Pour le rendu-image, il fallait donc prendre en compte toutes ces opinions et trouver un réalisateur capable de donner à voir ce « quelque chose » en question !

Nous avons rencontré Rémi par le biais d’une amie éditrice, Elsa Delachair, et autour d’un café (pour être original !). Rémi est chef-opérateur notamment, et il réalise de nombreux clips quand il n’est pas retenu par un long métrage, c’était donc une belle opportunité que de le rencontrer (merci Elsa !). Nous avons discuté et tout de suite l’accroche s’est faite, il nous a très vite donné son accord de principe pour travailler avec nous.

Le temps de finir un tournage, d’échanger quelques mails et voilà Rémi qui revient à nous avec un synopsis, autour d’une histoire entre deux potes qui se loupent, le tout pour un budget se résumant à un simple appareil photo.

Nous sommes aux anges, la date de tournage est trouvée, mais avant, il y a l’ennuyeuse période des repérages : c’est vrai que ce n’est pas le truc le plus palpitant dans un clip, mais de bons repérages déterminent le bon déroulement d’un clip. Nous nous attelons à la tâche, et en trois rendez-vous avec Rémi, nous relevons des endroits bien précis : Na Ga Def, un atelier de couture entre Belleville et Pyrénées, Le café chiquito, un bistrot près de Ménilmontant, Haïti Market, une épicerie haïtienne dans le 18ème et un pont près de Bercy,...

Vient le jour du tournage : ça commence par une scène chez Picaflore (quand on dit chez Picaflore, c’est vraiment chez lui !)… le reste est dans le clip !

16 octobre 2009

BEAT ASSAILANT

Il y a un an exactement, le 17 octobre 2008 à Argenteuil, à la Cave Dimière, nous assistions à un concert de TUMI & THE VOLUME. Ce soir-là, nous avons découvert pour la première fois sur scène un groupe qui nous a tout de suite impressionné par son originalité. Il s’agissait d’Adam Turner alias Beat Assailant, jeune rappeur d’Atlanta, accompagné de ses 10 musiciens français, le HARD TWELVE Band.

C’est au cours de l’année écoulée que nous avons eu l’idée d’une collaboration avec Beat Assailant pour notre album à venir. Un certain nombre de personnes de notre entourage et de nos collaborations travaillent de près ou de loin avec lui, ce qui a rendu notre démarche et notre envie encore plus évidente.

Grâce à la persévérance de notre manager Touria (pour atteindre Dieu il faut souvent négocier longtemps avec ses anges !) Beat Assailant a accepté de nous rencontrer un soir et de venir dîner chez notre manager.

Deux difficultés néanmoins se profilaient. Premièrement l’artiste est végétalien ! Quèsaco ?? Heureusement nous avons une arme secrète en la personne de notre amie Leila qui sait cuisiner tofu, seitan et autres aliments jusqu’ici inconnus de nos palais… Deuxième difficulté, trouver une instrumentale qui puisse lui plaire !

Mais comme la vie réserve parfois des surprises et des belles rencontres…ce qui devait prendre la forme d’un dîner formel s’est vite transformé en soirée freestyle après que BA ait adhéré non seulement au tofu mais aussi à une instru de JR Eakee intitulée « Give me your Soul ». Beat Assailant nous a finalement quitté au bout du petit matin après que nous ayons écouté l’instru en boucle pendant des heures et terminé d’écrire un morceau que nous avons baptisé Premières fois.

Quoiqu’il en soit, trois jours plus tard, alors que nous étions en studio, Beat Assailant nous a rejoints. Son 3ème album Rhyme Space Continuum était sortit le jour même. D’ailleurs c’est en lui demandant une dédicace sur les disques que nous venions d’acheter qu’il a découvert pour la première fois son propre album !












Avec l’ingénieur-son Simon Collin aux commandes, nous avons passé presque 6 heures en cabine après avoir quelque peu retravaillé le refrain initial et terminé le morceau sur un délire-ambiance de clap et de crises de rire.

Trois jours plus tard nous assistions à son concert de sortie d’album (et de début de tournée) dans une salle de l’Elysée Montmartre pleine à craquer. Le show (car il s’agit bien de ça !) était époustouflant. Conseil: courrez prendre vos places si le groupe passe près de chez vous !

PS: Pour finir nous dédicaçons la chanson « CREEP » à ONE 2 : « I’m in love with you… »

http://www.myspace.com/hardtwelve

Ci -dessous: photos du freestyle dinatoire et de la session studio

















13 octobre 2009

Condamnés à l'échec

Un livre d'Alain Bertho qui vient de paraître en librairie sur la question des émeutes dans le monde, cite MILK COFFEE & SUGAR dans sa conclusion. L'ouvrage fait référence à quelques phrases de notre chanson "ALIEN" (cf. images ci-dessous).

SITE WEB à consulter: http://berthoalain.wordpress.com/

Résumé

Ce parcours chronologique et géographique dresse un état des lieux de ce nouveau phénomène politique de la révolte sociale et des émeutes, de 1968 à 2009, avec un retour sur les émeutes dans les banlieues françaises en 2005, la révolte en Guadeloupe en 2009, les émeutes de la faim dans les pays sous-développés ou les débordements à Athènes.

Quatrième de couverture

Il y a eu l'automne 2005 et les banlieues françaises en flammes. Il y a aujourd'hui la crise et un vent de révolte qui semble ne pas faiblir. Et entre-temps, la Guadeloupe, les émeutes de la faim, le Tibet, Athènes, l'Iran...

Ce livre vient mettre des mots sur des images de plus en plus fréquentes sur nos écrans, peu commentées et rarement mises en relations.

Le retour chronologique sur les quarante dernières années démontre la nouveauté et l'ampleur de ce phénomène qui s'impose chaque mois un peu plus dans le monde entier.

Il est temps de s'interroger sur le sens profond et peut-être commun de ces émeutes qui éclatent aux quatre coins de la planète, au sein de pays et de régimes politiques radicalement différents et selon des modes de protestation semblables. Lire attentivement ce que toutes ces explosions de colère nous disent de notre époque, de notre monde, de la globalisation et de la crise.
ALAIN BERTHO est professeur d'anthropologie à l'Institut d'Études Européennes et directeur de l'école doctorale de Sciences sociales de l'Université de Paris 8 - Saint Denis.

http://www.laprocure.com/livres/alain-bertho/le-temps-des-emeutes_9782227478633.html


PS: le clip de ALIEN est actuellement en préparation...
























06 octobre 2009

Oncle Ben invite Gaël Faye pour la 1ère partie de Raphael Saadiq au Grand REX

Le "sucre" du MILK COFFEE & "SUGAR" est inspiré par l'album mythique "Brown Sugar" de D'Angelo. Certainement l'un des meilleurs album néo soul de tous les temps avec le 1er album de Maxwell (encore un nom de café tiens!). C'est pourquoi la rencontre avec Raphael Saadiq, l'un des 3 producteurs de BROWN SUGAR, était prévu pour qui sait lire l'avenir dans le marc de café.

La rencontre a pu se faire grâce à l'Oncle Soul aka Ben, qui m'a invité sur scène pour la première partie de Saadiq au Grand Rex le 5 octobre 2009.

Ben devait interpréter 5 morceaux de son prochain EP "Soul Wash" entouré de ses 2 choristes, de ses 4 danseuses et moi, le speaker (tous sapés un peu "old school", dans l'esprit et la couleur que Ben souhaite donner à sa musique). www.myspace.fr/oncleben



Avant de monter sur scène nous avons eu 2 grands privilèges.
Le premier fut d'assister aux balances de Raphael Saadiq. Avec la rigueur d'un grand chef d'orchestre il donnait les dernières indications à ses 6 musiciens.
Le deuxième privilège fut d'échanger quelques mots avec lui dans les loges et immortaliser la rencontre en photo.

Face à presque 3000 personnes, Oncle Ben a ensuite chauffé la salle avec des morceaux aussi variés que "SEVEN NATION ARMY" de The White Stripes ou encore "BARBIE GIRL" de Aqua version soul des années 60! Raphael Saadiq a continué le travail pendant plus de 2 heures avec un concert où l'on se demandait bien à quoi pouvait servir les fauteuils dans la salle puisque personne ne les a utilisé.























THIS IS NOT A PHOTO OPPORTUNITY!

01 octobre 2009

PANAM PANIC invite PICAFLORE

Panam Panic invite Gael Faye et Oncle Ben (25/09/09):

PANAM PANIC: Après avoir partagé les mêmes scènes, l'un avec Wise, l'autre avec Beat Assailant, Robin Notte (et Max Pinto se lient d'amitié et décident de monter un nouveau projet. Pour cela, ils s'entourent de Thibault Renard (Beat Assailant), Arnaud Renaville (Electro Deluxe) et Julien Alour (Daniel Mille) , déjà bien habitués à faire groover l'assemblée. Inspirés de Funk 70's, de culture urbaine actuelle, mais aussi de rock ou encore de pop , ce quintet met au premier plan le groove et l'énergie.


http://www.myspace.com/panampanic


















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